Chapitre 17 [Fr]

Thomas écrit à sabine et lui explique que beaucoup de chose ont changé à Leipzig après le 9 novembre. Que par chance, il a tout écrit dans son journal intime et qu’ainsi il se rappelle de tout.
Il lui parle tout d’abord de ses professeurs qui ont tous séché les cours pendant quelques jours, sans rien dire et qu’il n’y a donc pas eu école. Que le petit chouchou es profs a totalement viré, lui qui était si sage, si « bien »habillé, est devenu un vrai « bandit », pantalon en cuir, chemise crillarde, chaussures noires avec des lacets de couleur argent. « C’est la tendance a-ti-il rajouté. Qu’il s’est trouvé une grand sœur à Koln. En bref, tout le monde a dorénavant de la famille à l’ouest.
Il lui explique qu’il est dorénavant le délégué de classe, chose qui n’a jamais existé par le passé leur classe a également changer de décor, certain ont même brulé leur livres et dorénavant les pupitres sont en cercle. Les murs moisis de la classe ont été recouverts par des posters. Que le journal moral ne contient plus une unique pensée, mais la pensée juste. Pour nous, il n’y a plus une seule vérité mais plusieurs.
Les profs ont perdu leur assurance, ils ne savent plus ce qu’ils doivent désormais enseigner. Ils nous demandent toujours notre avis et c’est très astreignant. Avant ils étaient contents quand les élèves se taisaient, et maintenant ils doivent être critique surtout. Thomas a toutefois l’impression que toutes les questions ne sont pas permises du genre pourquoi les maitres ont mentis durant toutes ces années sur le régime au lieu de dire les vérité. Qu’ils ont un nouveau directeur choisit par les élèves et les parents, car le dernier avait renvoyé deux élèves qu’avaient dénoncés des abus militaires au sain de l’école. Ils on aussi obtenu que les élèves ne se tiennent plus devant le drapeau national et qu’il n’existe plus d’enseigne militaire. Faire peur avec des armes et réduire en bouillie est aboli. De même que les cours de tirs et de lancer de grenades. Qu’ils ont désormais des livres de l’ouest pour étudier et que même les enseignants sont enchantés.
En bref, tout cela va un peu vite pour Thomas. Il va toujours avec sa sœur à la manifestation du lundi. Elle tient soit une pancarte qu’elle a fait elle-même sur laquelle est écrit « pour un air pur » ou pas d’école le samedi ». Que sa sœur a même couper en tranches l’emblème du pays et qu’elle a écrit dessus des noms de pop stars. Qu’en plus elle portait sa tenue blanche de « s » sur laquelle elle avait dorénavant peint des têtes de mort. $toute sa classe a ainsi déambulé ainsi dans les rues afin de démissionner de ce mouvement. Que son Opa a bien rigolé bien que sa mère a dit qu’il n’arrêtera jamais. Que sa mère a aussi beaucoup changé. Elle lui a même avoué qu’elle avait fait du tort à son père (mari) dans le passé, voulant le forcer à faire une carrière dont il ne voulait pas. Elle a même proposé d’aller lui rendre visite. Il conclut en disant que le monde est tombé sur la tète et il lui demande quand elle revient à Leipzig ?